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Fraude : quand les cartes Pokémon font l’objet d’un trafic

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Fraude : quand les cartes Pokémon font l’objet d’un trafic

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Dans les mains des enfants, ce sont de simples cartes à échanger, qui ne coûtent que quelques euros. L’engouement pour les Pokémon, des créatures imaginaires venues du Japon, est devenu planétaire. Les cartes se vendent 6 euros les dix, chez les buralistes spécialement. Certaines boutiques vendent des imitations, à 4,90 euros le paquet. « C’est plus rentable que les vraies », estime le vendeur. Les contrefaçons se trouvent aussi sur Internet. De quoi inspirer des revendeurs malhonnêtes, qui trompent ensuite les collectionneurs. 

Des arnaques en ligne 

Passionné depuis 20 ans, un homme en a fait les frais. Avec ses jumeaux, il cumule plus de 10 000 cartes, soit une fortune de plusieurs dizaines de milliers d’euros. Il y a quatre mois, il a acheté sur un site de revente deux cartes rarissimes : 250 euros. Une fois reçues et expertisées, elles-mêmes se sont révélées fausses. « J’ai essayé de recontacter le vendeur, mais il a coupé son compte », raconte-t-il. Pour s’assurer qu’une carte est réelle, il faut se tourner vers des experts authentificateurs, spécialistes des cartes. Selon eux, c’est surtout le dos de la carte qui fait foi. 

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