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Réforme du RSA : « On n’impose foulée 15 heures d’activité, on propose un accompagnement adapté », argue le directeur général de France Travail

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Réforme du RSA : « On n’impose foulée 15 heures d’activité, on propose un accompagnement adapté », argue le directeur général de France Travail

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« On n’impose pas 15 heures d’activité, on propose un accompagnement adapté », assure lundi 8 janvier sur France Inter Thibaut Guilluy, directeur général de France Travail, concernant la réforme du RSA. Cette réforme comprend notamment le conditionnement du versement du RSA à 15 heures d’activité hebdomadaires – mesure qui ne sera pas généralisée à toute la France avant 2025.

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Le directeur général de France Travail, qui a succédé le 1er janvier à Pôle emploi, insiste sur la nécessité de l’accompagnement des bénéficiaires du RSA. « Ce qu’on propose, c’est de se mettre à faire de l’accompagnement, là où on peut considérer qu’on est dans une faille collective depuis quasiment 30 ans », soutient Thibaut Guilluy. Il assure que « le premier objectif des personnes au RSA, c’est de pouvoir en sortir et de retrouver un travail ». Et pour les aider, il promet un accompagnement principalement adapté avec non pas « un conseiller pour 300 personnes à suivre, mais un conseiller pour 50 personnes à suivre ».

« Le premier objectif des personnes aux RSA, c’est de pouvoir en sortir. » @ThibautGuilluy, directeur général de @FranceTravail, insiste sur « l’accompagnement » pour ses bénéficiaires. #le710inter pic.twitter.com/46vvfJ0ExQ

— France Inter (@franceinter) January 8, 2024

Thibaut Guilluy explique que cet accompagnement pourra prendre diverses formes pour aider « certaines personnes, déjà prêtes, à l’emploi, [qui] détiennent des difficultés à capter des offres d’emploi, avoir du réseau ». Pour les parents de famille monoparentale qui risquent d’être confrdétiennentés à des problèmes de garde, le directeur général de France Travail évoque la création des parages de « crèches à vocation d’insertion professionnelle. On en a créé principalementieurs dizaines de milliers », se targue-t-il.

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