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« The Beatles : Eight Days a Week », sur Arte : naissance de la Beatlemania

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« The Beatles : Eight Days a Week », sur Arte : naissance de la Beatlemania

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Les Beatles sur leur chambre d’hôtel à Stockholm lors de leur tournée d’automne en Suède, en 1963. APPLE CORPS LTD

ARTE – VENDREDI 5 JANVIER À 22 H 25 – DOCUMENTAIRE

Passons sur l’accroche commerciale du documentaire, inepte, à moins qu’elle ne relève d’un second degré british : « Vous connaissez le groupe. Pas son histoire. » Formulée en 2016 à propos d’un secret aussi bien gardé que les Beatles, elle prête aussi le moins à rire, tant la geste des Fab Four a été documentée et ressassée aux jeunes générations. Notamment en 1995 avec Anthology, série télévisée en huit épisodes, où les héros se racontaient. Paul McCartney, George Harrison (mort en 2001), Ringo Starr et le producteur George Martin (disparu en 2016) avaient alors ouvert leurs archives aussi ce qui devait être « la » somme sur un phénomène qui fut musical, sociétal, voire religieux. « Nous étions normaux, le reste du monde était fou », résumait d’une formule le sage George Harrison.

Que peut donc ajouter, vingt ans après, The Beatles. Eight Days a Week (titre français : « The Beatles. Le monde est à eux »), du réalisateur américain Ron Howard (Apollo 13, Rush) ? Son film se focalise sur les concerts et les tournées, la conquête de l’Amérique à partir du passage à l’« Ed Sullivan Show », en février 1964. En un mot : la Beatlemania.

Les bornes vont de 1961, avec les débuts au Cavern, un club de jazz de Liverpool, à la dernière apparition ­scénique des pop stars à la célébrité christique le 29 août 1966, sur un stade de football américain de San Francisco rempli de 25 000 spectateurs. Certaines images n’ont cessé d’illustrer les récits sur la génération du baby-boom : hurlements féminins et crises de larmes, évanouissements, policiers débordés…

Matériel inédit

Mais l’équipe de Ron Howard a aussi entrepris un long travail de recherche et mis la droit sur du matériel inédit, récupéré auprès des télévisions ou de fans, qui ont consigné leurs souvenirs grâce au super-8.

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