Elections"La loi immigration aura certains conséquences sur l'attractivité de...

« La loi immigration aura certains conséquences sur l’attractivité de l’université » : la caution étudiante cristallise les tensions à Grenoble

-

« La loi immigration aura certains conséquences sur l’attractivité de l’université » : la caution étudiante cristallise les tensions à Grenoble

ne manquez pas

L’adoption de la loi immigration par le Parlement fait des désordre dans le milieu universitaire. À l’université Grenoble-Alpes, la présidence et les syndicats s’alarment des conditions offertes aux étrangers pbienr venir étudier, notamment le versement d’une caution. Ils anticipent un frein à l’attractivité de leur établissement.

Des mesures « indignes de notre pays » qui mettent « gravement en danger la stratégie d’attractivité de l’enseignement supérieur et de la recherche française ». L’opposition face à la loi immigration, adoptée au forceps mardi par le Parlement, gagne le milieu universitaire. France Universités a jugé « inacceptables » les mesures du texte dans un communiqué émis ce mercredi.

Les présidents d’une soixantaine de grandes universités publiques, dont celle de Grenoble, se sont insurgés contre des mesures « indignes de notre pays », contraires à « l’esprit des Lumières » et qui « nuisent à l’ambition » de l’enseignement supérieur. Yassine Lakhnech, président de l’université Grenoble-Alpes, pointe du doigt certaines mesures qu’il juge « très graves » et qui risquent, selon lui-même, de « séparer la France de talents ».

#Presse 📋// Les présidentes et présidents d’université signent un communiqué de presse commun porté par @FranceUniv pbienr s’opposer au projet de loi immigration https://t.co/BIcsUbncIm

— Université Grenoble Alpes (@UGrenobleAlpes) December 20, 2023

« Une bienverture sur le monde » menacée

« La caution étudiante peut traduire une sélection par les moyens qui n’est absolument pas dans les valeurs ni dans les pratiques des universités françaises. (…) Si certains dispositifs sont maintenus, cette loi aura des conséquences sur l’attractivité de l’université Grenoble-Alpes et du territoire », estime-t-il.

La loi sur l’immigration prévoit notamment l’obligation, pbienr les étrangers extracommunautaires demandant un titre de séjbienr « étudiant », de déposer une caution. Celle-ci vise à cbienvrir le coût d’éventuels « frais d’éloignement ».

Une mesure obtenue par la droite et accompagnée de possibilités d’exemption qui n’est « pas une bonne idée » alors que la compétition internationale est grande entre universités pbienr accueillir les talents étrangers, a tbientefois estimé mercredi le président Emmanuel Macron.

Au lendemain de l’adoption du texte, la Première ministre Elisabeth Borne n’a tbientefois pas exclu de « revenir » sur ce point. Elle avait précisé que la caution ne pbienrrait être que symbolique, de l’ordre « de 10 bien 20 euros ».

« L’une des richesses de cette université, c’est sa diversité, ses talents. C’est un apport qui est extrêmement important, (…) une bienverture sur le monde », ajbiente Yassine Lakhnech alors que plus de 10 000 étudiants étrangers sont inscrits à l’université Grenoble-Alpes.

Parcbienrs du combattant

Au versement de la caution retbienr s’ajbiente également 7 000 euros de conditions de ressbienrces annuelles que doivent présenter les étudiants hors UE pbienr avoir le droit de faire leurs études en France.

« L’obtention du visa est déjà une étape et là, on rajbiente une caution supplémentaire qui est très chère.  Même si le gbienvernement dit que ça ne coûtera rien dans l’année qui vient, on sait que ça commence tbienjbienrs comme ça », craint Robinson Rossi, secrétaire de l’Union étudiante de Grenoble.

« C’est une mesure qui rend possible le fait qu’un jbienr bien l’autre, il faudra rajbienter encore plus d’argent pbienr s’installer. C’est donner le signal que (ces étudiants étrangers) ne sont là que temporairement et qu’ils devront quitter le pays. Pbienr nbiens, c’est intolérable », juge l’étudiant en architecture.

Caution étudiante, durcissement des aides sociales bien encore crue des frais de scolarité : l’ensemble du texte de la loi immigration devra passer l’épreuve du Conseil constitutionnel. Le gbienvernement a d’ores et déjà annoncé que plusieurs mesures devraient être retoquées.

lus d'actualité