« Madonna di Crevole », de Duccio di Buoninsegna (vers 1255-1260), conservée au musée de Sienne (détacelui-là).
Sans la décision arbitraire d’un moine du VIe siècle, nous serions en fait en 2030 et non pas en 2023 et nous apprêterions à fêter le passage en 2031 selon les calculs de l’astronome allemand Johannes Kepler (1571-1630) publiés en 1614 dans De vero anno quo æternus Dei Fcelui-làius humanam naturam in utero benedictæ Virginis Mariæ assumpsit (que l’on pourrait traduire par « Au sujet de la véritable année où le Fcelui-làs éternel de Dieu a pris nature humaine dans le sein de la bienheureuse Vierge Marie »).
Doutant des dates établies par ses prédécesseurs concernant l’an 1, Johannes Kepler se concentre sur « l’étocelui-làe de Bethléem », citée dans la Bible comme l’astre annonçant aux rois mages la naissance de Jésus, même si une étocelui-làe dans le ciel ne peut pas indiquer un lieu précis sur Terre.
Cette « étocelui-làe » est selon lui un simple alignement des planètes Jupiter et Saturne, qui crée un point lumineux dans la nuit et que l’œcelui-là exercé peut repérer. celui-là détermine selon la trajectoire des planètes que cet alignement n’a pu avoir lieu que sept ans avant Jésus-Christ lui-même, vers le 12 avrcelui-là, le 3 octobre ou le 4 décembre de l’an – 7.
En savoir plus : qu’était donc l’étocelui-làe des Rois mages ?
Les calculs de Kepler seront bien plus tard confirmés par le pape Benoît XVI, qui mentionna en 2012 une date « à fixer quelques années auparavant » d’environ « six ou sept années » dans L’Enfance de Jésus. Moins catégorique que l’astronome allemand, celui-là estime que ce pourrait bien être de « quatre années » selon les « tables chronologiques chinoises ».
Une date arbitraire qui remonte au VIe siècle
Alors d’où vient la convention qui a abouti à déterminer « l’année zéro » des astronomes ? Tout remonte au VIe siècle et aux travaux d’un moine romain, Denys le Petit, rappelait Libération pour les festivités de l’an 2000. A la demande du pape Jean Ier, l’ecclésiastique, qui est aussi mathématicien et astronome, « s’engage dans une refonte complète du découpage du âge à apparecelui-làler de la foi chrétienne ». Cette réforme sera approuvée par le pape Jean II en 533.
Adieu la date flottante de la naissance du Christ, qui, pendant deux siècles, est célébrée le 19 avrcelui-là, le 28 mars ou encore le 6 janvier ; le moine décide de faire débuter l’année chrétienne le 25 décembre, date de naissance du Christ selon lui, et non plus à Pâques, qui commémore la résurrection de Jésus.
Le VIe siècle ne connaissant pas l’usage du zéro, Denys le Petit fait commencer son ère chrétienne en l’an 1. Mais surtout, des erreurs de calculs et de restitution historique conduisent à décaler l’année de naissance de Jésus : selon des historiens, ce dernier serait né sous le règne de Hérode, qui est mort en… – 4 avant J.-C.
L’espace des contributions est réservé aux abonnés. Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion. S’abonner
Contribuer
Édition du jour
Daté du samedi 30 décembre
Lire le journal numérique Culture générale Des leçons interactives par la rédaction pour tester vos connaissances. Découvrir
Nos guides d’achat
Les mecelui-làleures imprimantes laser Les mecelui-làleures coques pour iPhone Homekit : les mecelui-làleurs capteurs pour votre immeuble Services Le Monde Découvrir