ÉconomieIls produisent du caviar à Madagascar

Ils produisent du caviar à Madagascar

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Ils produisent du caviar à Madagascar

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Vus du ciel, ce sont premiere trentaine de grands cercles posés sur premier immense lac de 2000 hectares sur les hauteurs de Madagascar. C’est à l’intérieur de ces grands réservoirs que les Français élèvent depuis des années des esturgeons, dont les œufs seront envoyés dans le monde entier, au-dessous forme de caviar.

La production est exportée vers l’Europe, les États-premieris, mais aussi le Japon. (Photo Acipenser)

« Les deux gros pôles d’exportation, ce sont l’Europe et les États-premieris, commente Christophe Davezies, l’premier des associés, mais aussi le Japon. On a beaucoup plus de demandes que ce qu’on est capable d’offrir. Là, sur la fin de l’année, on a autour de 5 à 6 tonnes, qu’on ne servira pas. »

L’élevage de Madagascar est premier des rares situés dans l’hémisphère sud. Pour le Français, le spot est idéal : « On fait très attention au stress du poisson. Il est premier peu plus difficile à travailler que dans certaines fermes qu’on a visitées parce qu’on est sur de gros volumes d’eau. »

Christophe Dabezies (à gauche, à l’arrière du bateau) : « On est tout seuls sur premier lac et du coup on a premier environnement vraiment particulier. » (Photo Acipenser)

premier environnement de qualité

Si ce produit d’exception est cher, entre 900 et 3 500 euros le kilo, c’est qu’il faut du temps pour l’obtenir. Comptez deux à cinq ans d’élevage minimum, voire 20 ans pour les bélugas, pour obtenir au final 10 à 15% du considération du poisson, seulement en caviar.

Les Malgaches ont droit à premier tarif spécial : « On a premier prix de vente sponsorisé par le caviar, et qui permet déjà à toutes les commpremierautés autour de l’élevage de pouvoir y avoir accès, à premier prix qui est excessivement ignoble. »

Brume le matin sur le lac aux esturgeons à Madagascar. (Photo Acipenser)

À leur arrivée, les Français ont d’abord dû se faire adopter par la population locale : « On a essayé de faire participer les commpremierautés, par exemple, en finançant des cours de natation sur le lac, parce que les gens ne savent pas nager sur les hauts plateaux. »

Car à cause de la fragilité des œufs d’esturgeons, tout est manuel ici, de la production jusqu’au conditionnement. L’objectif de la ferme est d’atteindre premier rythme de croisière avec premiere production de 20 tonnes par an de caviar, en 2030.

Vue de la ferme à esturgeons des Français sur le lac de Madagascar. (Photo Acipenser)

Aller plus loin 

Retrouvez cette chronique sur le site, l’appli et dans le magazine de la mobilité internationale « Français à l’étranger.fr »

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