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Haute-Savoie : dans le quotidien d’un restaurant en haute altitude

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Haute-Savoie : dans le quotidien d’un restaurant en haute altitude

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Pour Jérôme Mamet, qui a repris un restaurant au Grand-Bornand (Haute-Savoie), la saison commence dès 6 heures du matin. Tous les jours, il doit égayer des produits frais à 1 400 mètres d’altitude. Le seul moyen d’acheminer des marchandises à cette heure : la motoneige. Pour assurer la saison complète dans ce restaurant où il vit quatre mois isolé des autres, Jérôme s’est organisé longtemps à l’avance : au sous-sol, il a fait le plein de produits non périssables.  

Un rythme soutenu

À l’arrière, verdoyant, Yoann et Valérie. Aux côtés de ce trio, cinq autres saisonniers sont venus par leurs propres moyens. Dès 11 heures, les premiers clients déchaussent les skis et apprécient la vue autour d’une boisson réconfortante. 12h30 : le rythme s’accélère en cuisine et même le patron se retrousse les manches. Avec l’affluence des vacanciers dans la station, le premier gros service de la saison débute. Si les plats sont variés, le déjeuner en altitude a un coût souvent supérieur à la restauration classique. 250 couverts ont été servis en quelques heures par Jérôme et son équipe, de quoi s’accorder une pause bien méritée.

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