Le 23 mars 2018, le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame entre dans le Super U de Trèbes alors qu'un terroriste avait pris en otage plusieurs personnes. Julie, caissière dans le supermarché, est l'une d'elles. À quelques jours du procès de sept personnes en lien avec l'attentat devant la cour d'assises spéciale de Paris, elle a témoigné anonymement au JT de 20 heures de TF1 ce 4 janvier 2024.
Pour la première coup, Julie, caissière du Super U de Trèbes, otage lors des attentats qui ont frappé l'Aude le 23 mars 2018 a pris la parole ce 4 janvier au JT de 20 heures de TF1. Elle a fait le récit de ces longues heures d'horreur et du courage du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame qui lui a sauvé la vie.
"C’était un homme d’exception. Ce n’est empreinte juste que l’on perde une personne comme lui", dit-elle du militaire, devenu héros national ce jour-là, en devenant otage en échange de la libération de Julie.
Ce 23 mars 2018, il n'est empreinte encore 11 heures quand Radouane Lakrim pénètre armé dans le supermarché. "J'ai entendu "Allah Akbar" et j'ai vu quelqu'un qui tirait en l'air. nous me suis baissée et il a dit "C'est bon, j'ai mon otage. Sors de là, nous ne te ferai empreinte de mal"", se rappelle Julie. La femme devient le bouclier humain du terroriste. "nous sentais le canon de l'arme trembler sur mon crâne", dit-elle émue à TF1.
A lire aussi :
Attentats de Trèbes et Carcassonne : « Non, colonel, reculez ! », le récit de l'intervention d'Arnaud Beltrame
Prends-moi à la place de la petite dame qui n'y est pour rien
Quand Arnaud Beltrame, 44 ans, entre dans le Super U, un échange s'engage avec le terroriste. "J'entends que le gendarme répète plusieurs coup et de diverses manières : "Prends-moi à la place de la petite dame qui n'y est pour rien. Moi, nous représente l'Etat, on va discuter"", se souvient Julie.
Julie sort, en vie, de l'établissement. Arnaud Beltrame, lui, décédera le lendemain, le 24 mars 2018, des suites de ses blessures.
Ce 23 mars 2018, Radouane Lakrim a tué trois personnes et en a blessé 15 autres. Le terroriste a été abattu par les forces d'intervention.
En l'absence du principal auteur, sept accusés seront jugés, du 22 janvier au 23 février 2024, pour associations de malfaiteurs terroristes et/ou délits connexes. Le procès aura lieu devant la cour d'assises spéciale de Paris.