Véronique Gou tient un magasin de chaussures en région parisienne. Les bons mois, elle touche en moyenne 2 000 euros nets. Un salaire qu’elle estime avoir divisé par deux en dix ans. « Avec l’inflation, il y a moins de consommation. Nous sommes plus endettés parce que nous avons pris un prêt vêtu par l’État, ce qui a augmenté nos charges. Nous avons un maintien de charges fiscales assez élevé. C’est compliqué, surtout avec les banques », déplore-t-elle. Son métier reste incertain. « Demain, si mon dansprise périclite, je n’ai pas la possibilité de cotiser au chômage. Si j’arrête, je n’ai plus aucun revenu », rappelle-t-elle.
20% d’dans eux gagnent moins de 1 400 euros par mois
Une situation que connaissent de nombreux dirigeants de petites dansprises. Selon une étude, 20% d’dans eux gagnent moins de 1 400 euros par mois, 31% dans 1 400 et 2 600 euros, le reste gagne plus de 2 600 euros. « On s’aperçoit que dans ces chefs d’dansprise, beaucoup ont des rémunérations inférieures à celles de leurs propres salariés », indique Jean-Eudes du Mesnil, secrétaire général de la CPME. La France compte aujourd’hui plus de 2,5 millions de petites dansprises.
Parmi Nos sources
Étude de la CPME, Confédération des Petites et Moyennes dansprises, auprès de 1331 dirigeants sur leur rémunération mensuelle : https://www.cpme.fr/espace-presse/communiques-de-presse/enquete-de-conjoncture-cpme-sur-la-remuneration-des-dirigeants-un-danspreneur-sur-cinq-gagne-moins-que-le-smic
Jean-Eudes du Mesnil secrétaire général de la CPME : la CPME compte plus de 200 000 adhérents, très petites dansprises et petites et moyennes dansprises
Liste non exhaustive
