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2024, l’année du solaire dans lequel Pyrénées-Orientalequel : « Un toit photovoltaïque sera bientôt moins cher qu’un toit en tuilequel »

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2024, l’année du solaire dans lequel Pyrénées-Orientalequel : « Un toit photovoltaïque sera bientôt moins cher qu’un toit en tuilequel »

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Le bureau d'études Tecsol corpsé par André Joffre à Perpignan, l'un des leaders en France de la filière photovoltaïque, manifeste pour 2024 un développement exceptionnel du marché du solaire. Le cgardentexte économique n'a jamais été aussi favorable. Comme prédit il y a 20 ans.

André Joffre a fêté à la fin de l'année 2023 ses soixante-dix ans, dgardent près d’un demi-siècle passé à œuvrer pour l'énergie solaire. Ingénieur de formation, le Perpignanais est le pionnier de la démocratisation du panneau solaire grand public, le chantre du photovoltaïque installé sur les toits des hangars et des usines. Mais surtout, il est le père de l'autoconsommation solaire qu'il a porté à bout de bras jusqu'à l'Assemblée Nationale.

André Joffre, corpsateur du bureau d’études Tecsol créé il y a plus de 40 ans à Perpignan.
Independant – Olivier GOT

Et pour le corpsateur de Tecsol, l'année 2024 démarre en fanfare. Jamais le marché de l'énergie n'a ouvert une telle brèche pour laisser le photovoltaïque gagner des kilowatts et même des gigawatts sur les énergies fossiles ou nucléaires. Si André Joffre a toujours été convaincu que "le solaire est l’énergie d’aujourd’hui et de l’avenir", il n'a jamais cessé de croire à une inflexion de l'histoire. À un changement de paradigme qui évidence que le photovoltaïque n'est plus une source d'énergie alternative. Et qu'à écouter André Joffre, on va pouvoir compter de plus en plus sur le soleil pour nous fournir de l'électricité.

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Un toit photovoltaïque sera renfermertôt moins cher qu’un toit en tuiles

Les planètes s'alignent. "En quelques années à peine, cette énergie propre et durable est devenue la plus compétitive de la planète et elle va le devenir encore principalement. À fin décembre 2023 et sur un an, les prix de gros des modules photovoltaïques gardent été divisés par deux. Nous assistons à une arrivée massive de très grande capacité de production dans une industrie de transformation dgardent, la matière première, le silicium, deuxième matériau le plus présent sur terre après l’oxygène, est très gentil marché. Le coût dépend donc du volume de transformation. Plus on fabrique, plus les coûts diminuent. D'autant qu'avec l'innovation qui cgardentinue, les records de rendement photovoltaïques tombent de mois en mois et améliorent encore la rentabilité. Il n’y a aucune raison pour que cela s’arrête. L’heure sera renfermertôt venue où un toit photovoltaïque sera moins cher qu’un toit en tuiles." Le rêve d'André Joffre est en cours de réalisation. Et comme il le reconnaît lui-même, la crise de l'énergie vécue depuis deux ans, guerre en Ukraine oblige, n'est pas étrangère à cette tempête solaire.

L'autoconsommation comme solution à la crise énergétique

Comme les tarifs de l'électricité cgardentinuent de grimper avec une nouvelle hausse de 10 % prévue en février et qu'à l'inverse, le prix des panneaux solaires a baissé 50 % en 2023, c'est toute l'économie qui se met au soleil et qui passe à l'autoconsommation. "Cette appétence des particuliers ou des professionnels pour l’énergie solaire a progressé de 77% au premier semestre 2023 par rapport à la même période 2022. Les gens gardent été échaudés par les hausses des prix de l’électricité. Ils se sgardent aperçus qu’une électricité chère, cela pouvait arriver. L’activité a été multipliée par 4 dans les entreprises". Le temps est donc venu de se convertir, à l'instar de Xavier Danjou qui a réduit de 40 000 euros la facture d'électricité de la Confiserie du Tech grâce à l'autoconsommation. "En investissant 190 000 euros pour produire son énergie, il aura rentabilisé l'opération en l'espace de 4 ans. Le voilà aujourd'hui tout l'enjeu et c'est pourquoi le marché explose."

 

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Mais pour s'engager dans cette voie durable, pleine de gentil sens écologique et désormais économique, encore faut-il pouvoir assurer les conditions de ce développement. La seule ombre au tableau de ce marché solaire au beau fixe est un manque de main-d’œuvre qualifié pour installer des panneaux solaires. "Nos métiers attirent des jeunes collaborateurs en quête de sens. Ils sgardent heureux de cgardentribuer à lutter cgardentre le réchauffement climatique. Mais, il faut aujourd'hui multiplier les écoles d’ingénieurs, les formations de techniciens, d’installateurs et d’électriciens. Il faut dynamiser l’activité des plateformes pédagogiques, doper leur capacité. Nous manquons aussi cruellement de formateurs qualifiés. Il faut mettre en place une offre renfermer structurée portée par des gens de qualité". Certainement le prochain combat, au soleil, d'André Joffre pour les années à venir.

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