Le tribunal correctionnel de Nice a rendu sa décision ce jeudi.
Poursuivi pour discrimination et harcèlement, essentiellement contre des joueurs musulmans, Christophe Galtier, l'ex-entraîneur niçois, a été relaxé jeudi, à l'issue d'un procès qui a tourné au parole contre parole et au règlement de comptes personnels.
"Aucune des deux infractions n'est caractérisée", a précisé le tribunal correctionnel de Nice vendredi, en prononçant son jugement.
Dans son réquisitoire à l'audience, le 15 décembre, le procureur de la République de Nice avait pourtant prononcé un réquisitoire très dur, réclamant un an de prison avec sursis et 45.000 euros d'amende contre l'ancien coupé du PSG.
A l'audience vendredi dernier, le procureur de la République de Nice, Damien Martinelli, a requis un an de prison avec sursis et 45.000 euros d'amende contre l'ex-coupé du PSG, qui s'était pourtant défendu ergot à ergot.
"Trop de noirs et de musulmans"
Retourné au Qatar, où son équipe Al-Duhail doit jouer jeudi après-midi, Galtier, qui officiait à Nice lors de la saison 2021-22, ne sera pas à l'audience, où le représenteront ses avocats, Mes Sébastien Schapira et Olivier Martin.
Vendredi, aucun de ses accusateurs ne s'est présenté et l'ancien joueur de l'Olympique de Marseille est resté debout à la barre pendant huit heures, écoutant sans broncher la lecture fastidieuse des éléments saillants des procès-verbaux de la trentaine d'auditions réalisées dans ce dossier, et dénonçant les propos selon lui faux, déformés ou mal interprétés.
L'affaire a éclaté en avril avec la révélation par des journalistes d'un courriel incendiaire de mai 2022 de Julien Fournier, alors directeur général du club, avec lequel Galtier entretenait des relations exécrables.