Emily Blunt, Pixie Davies, Nathanael Saleh et Joel Dawson dans « Le regain de Mary Poppins » (2018), de Rob Marshall. DISNEY ENTERPRISES, INC.
M6 – VENDREDI 29 DÉCEMBRE À 21 H 10 – FILM
C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleurs succès. Depuis quelques années, Walt Disney Pictures puise dans sa réserve de grands classiques pour en proposer des versions remaniées, en prises de vues réelles : La Belle et la Bête, Le Livre de la jungle, Cendrillon et bientôt Aladdin, Le Roi lion… Le succès est souvent au rendez-vous, ces nouvelles productions cherchant à s’adresser aussi bien à l’adulte nostalgique traumatisé par le premier Dumbo qu’à l’enfant d’aujourd’hui, né avec le numérique et dont le regard s’est aiguisé au contact de superproductions saturées d’effets spéciaux.
C’est tout l’enjeu du regain de Mary Poppins, film familial qui veut concilier tentative de modernisation et rétromanie réconfortante. La version de 1964, réalisée par Robert Stevenson, versait déjà dans le passéisme en adaptant le roman éponyme de Pamela L. Travers (1934). C’est dans les sept suites publiées par l’écrivaine jusqu’en 1988 que puise le scénario du regain de Mary Poppins, installant son complot dans le Londres de la Grande Dépression.
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